25 February 2008

MUNICIPALES 2008: 3 Listes se présentent/ Municipal Elections

Les élections municipales approchent. Le premier tour aura lieu le 9 Mars, le second tour le 16 Mars. Les électeurs auront à choisir parmi les 3 listes qui suivent.

Alain Marion, patron pêcheur du Pénélope, maintenant à la retraite, nous fait part de sa candidature: Il forme une liste. Il y est joint par Mme Audrain, le maire sortant. M. Jean-Yves Cornières, ingénieur du génie rural, va conduire la liste. Son père était éleveur de chevaux et entraîneur du fameux Lutin d'Isigny.

M. Bigot, actuellement conseiller municipal, présente une liste complète de 19 candidats. Et M. Claude Costes, retraité, et qui a fait carrière comme cadre chez Renault dans plusieurs pays d'Europe et d'Asie, va en présenter une troisième.

Alain explique le projet de leur liste, "Pour bien vivre à Grandcamp-Maisy, demain" sur le blog qu'il vient de commencer.

Jean-Yves Cornieres - Retraité, Directeur régional de l'Agriculture
Anne-Marie Audrain - Pharmacien, Maire sortant
Marie Bacheley - Agricultrice
Michel Beaumont - Ostréiculteur retraité
Dominique Beuve - Ostréiculteur
Jean-Claude Colleville - Patron Pêcheur, retraité
André Cordier - Marin Pêcheur, retraité
Dominique Courtois - Cadre industrie laitière
Thierry Courtois - Responsable de criée
Sophie de Varjac - Comptable
Yolande Douesnard - Ostréicultrice
Jean Fiant - Patron Pêcheur, retraité
Jacques Françoise de Morsier - Industriel
Laurence Lagadeuc - Adjoint administratif
Jacques Leconte - Patron Pêcheur, retraité
Michèle Le Gal - Equipière en Restauration
Jacky Lesert - Patron Pêcheur, retraité
Alain Marion - Patron Pêcheur, retraité
Georges Rabasse - Patron Pêcheur, retraité

Selon Alain, "Les élections municipales sont le moment privilégié pour se poser la question essentielle du devenir de notre village :
Quel avenir économique pour les activités liées à la mer, au tourisme, à l'agriculture?
Quelles industries implanter?
Quel mode de vie peuvent souhaiter ses habitants et que viennent chercher dans notre beau village "préservé" les touristes de passage ou en passe de s'y établir?"

Toutes excellentes questions. Alain parle d'un centre de thalasso ou d'un casino. Ce serait difficile de l'implanter dans le village, mais il y a peut-être assez de place du côté de la falaise d'amont. Mais pour attirer du monde en ville, il faudrait augmenter les ressources hotelières, gastronomiques et commerciales. Le quai Henri Chéron, entre la Coopérative Maritime et la mer serait l'endroit idéal. Et pourquoi pas transformer l'Ecole de Voile en Centre Nautique complet, avec plus de visibilité et plus d'activités; on pourrait même se servir de la Grandcopaise pour promouvoir ces activités.

A ce propos, La Grandcopaise est un atout unique pour Grandcamp, et devrait être mise en valeur.

Alain suggère un agrandissement du port de plaisance. On parle depuis longtemps d'un port de plaisance au Beu. Associé à un centre de thalasso ou centre de séjour, on peut envisager un complexe suffisamment important pour que ça marche.

Ayant préparé bon nombre d'itinéraires de visite autour des plages du Débarquement, nous avons maintes fois lamenté l'absence de bons hôtels entre Bayeux et St-Vaast. Grandcamp est idéalement situé entre Omaha Beach et Utah Beach pour de telles visites, mais aurait besoin de plus d' hôtels.

Une bonne part des bénéfices de la pêche est sans doute exportée dans les camions des mareyeurs. Peut-on implanter une industrie de transformation des produits de la pêche - poissons et noix de coquilles congelés, plats cuisinés, etc.? Est-ce que l'aquaculture est possible - on a déjà les parcs à huitres sur Maisy?

Du côté agro-alimentaire, puisqu'on est en Normandie, on pense aux produits laitiers, mais Grandcamp ne peut pas entrer en concurrence avec Isigny-Ste-Mère. Par contre, on pourrait coopérer avec eux pour étendre leur gamme de produits, des yaourts, par exemple, avec une implantation sur Grandcamp.

Voila donc nos quat' sous sur le sujet, en tant que horsains qui reviennent au pays tous les ans, attirés par le caractère et la culture uniques de Grandcamp, l'air pur et le poisson frais.

Bonne chance à tous les candidats.
Vivian et Claude Corbin


Grandcamp votes for a new town council on March 9. The second round will take place on March 16.

Alain Marion, formerly captain and owner of the fishing trawler, Penelope, and now retired, informs us that he has completed a list of candidates, along with Madame Audrain, the current mayor. Jean-Yves Cornières, an engineer in rural infrastructure and a breeder of trotters, will head their ticket, "To Live Well in Grandcamp-Maisy, Tomorrow".

M. Bigot, who is currently a member of Grandcamp's municipal council, is heading up another list of candidates. M. Claude Coste, a retired manager from Renault, is putting together a third list.

Alain details his group's program on his blog.

Alain points out that the municipal elections are the ideal time to think about the future of the town, particularly economic, as it relates to activities revolving around the sea, tourism, and agriculture. He poses these questions:
What industries should we try to develop?
What quality of life do our citizens desire? What environment are tourists and those considering permanent residences, seeking?

These are all excellent questions. Among the potential enterprises to consider, Alain mentions a spa or a casino. We think it would be difficult to find the space within the downtown area. However, the eastern edge of town is undeveloped and has previously been considered for other projects.

But to attract visitors to the town center, it will be necessary to expand the hospitality and retail sector. An ideal location would be along the Quay Henri Cheron between the Marine Supply Cooperative and the sea. Why not expand the Sailing School? The Grandcopaise, which is a unique asset, could serve to promote these new activities.

Alain also speaks of expanding the marina. A project of this sort had once been considered at the far eastern edge of town. Perhaps this could work in conjunction with a spa or an hotel.

In our experience preparing itineraries for visitors to Normandy, we have often lamented the scarcity of hotel rooms between Bayeux and St-Vaast in the Cotentin Peninsula, particularly more upscale accommodations. Centrally located between Omaha and Utah Beaches, Grandcamp is ideally situated for such facilities.

A large part of the profits generated by the fishing fleet is probably exported in wholesalers'trucks. Is it possible to bring in some processing plants to produce frozen fish or scallops? Is fish-farming feasible? There are already some oyster beds in Maisy?

The food industry in Normandy is centered on dairy products. Grandcamp cannot compete with Isigny-Ste-Mere but perhaps the manufacturing of other diary products like yogurt, might be possible.

Well that's our two cents worth from the vantage point of expats who return every year enchanted by Grandcamp's charm.

We wish all the candidates luck.
Vivian et Claude Corbin

MUNICIPALES 2008: La liste de Claude COSTES


MUNICIPALES 2008: La liste de Serge BIGOT



19 February 2008

Les Sauveteurs en Mer/Grandcamp's Coast Guard

L'article d'aujourd'hui reprend un sujet introduit dans le précédent, le Canot de Sauvetage. Nous remercions Pierrette Gibert pour partager avec nous ces photos de famille.
Car c'est le grand-père de Pierrette, Alexandre Gibert, qu'on appelait le Père Biron, qui a commandé les canots de sauvetage de Grandcamp de 1889 à 1919. Il fut patron du premier canot, le Berthe-Madeleine, puis du Commandant Garreau qui le remplaça an 1894. Alexandre a été décoré de la croix de Chevalier de la Légion d'honneur pour ses services bénévoles.
Le fils d'Alexandre, Pierre Gibert, "Le Grand Biron", prit la relève de son père en 1919, et fut le patron du Commandant Garreau jusqu'en 1957, date à laquelle le canot a été remplacé par une vedette à moteur.
Etonnés de la longévité du service du Commandant Garreau, nous avons consulté les Chroniques Grandcopaises de Jean-Michel Cattelain. Jean-Michel y note qu' un seul autre canot de ce type a servi plus longtemps en France. Et il ajoute: "Il continuera d'ailleurs de naviguer après ce départ. Car il est racheté par l'école de voile des Glénans, où il sera connu sous le surnom de " Grande Chose " ! Finalement après encore plus de 25 années de navigation (en 1984) l'école l'offrira au Musée de la pêche de Concarneau. Restauré, remis dans son aspect de canot de sauvetage, il y est en exposition depuis 1987.Une retraite largement méritée."


Today's post picks up on the piece of Grandcamp's past introduced in our last post, the town's Coast Guard. We thank Pierrette Gibert for sharing with us many of the photographs on this Blog and for all those in this post. Pierrette's grandfather, Alexandre GIBERT, also known as le Père Biron commanded Grandcamp's first rescue boat, the Berthe-Madeleine from 1889 until the boat's retirement in 1894. Alexandre continued his service as captain of its replacement, the Commandant Garreau. For his volunteer service, he was awarded the Legion of Honor.

Alexandre's son, Pierre Gibert, nicknamed le Grand Biron, took over as captain when his father retired in 1919. Pierre is the father of Pierrette. In 1957, the Commandant Garreau was taken out of service and replaced by a modern cutter.

We were astounded by the length of service of the Commandant Garreau so we turned to Jean-Michel Cattelain, a local historian. In his Chroniques Grandcopaises, Jean-Michel notes that in all of France, only one other boat of this type remained in service longer. But even after leaving Grandcamp, the Commandant Garreau continued to sail at the national sailing school in Brittany and is now on exhibit in a maritime museum in Concarneau.