Georges Vimard a été patron de la Grandcopaise par 2 fois. Jean-Michel Cattelain * a recueilli son histoire en l'an 2000 dans ses Chroniques Grandcopaises.
Mousse en 1939, Georges navigue avec son frère ainé, Pierre, pendant la guerre, avant de devenir matelot sur l'Espérance. Pendant ces années-la, on pêchait a Dieppe, “le maudit Dieppe”, selon lui, pendant tout l'hiver. C'était des années de misère. On vivait à bord. C'était misérable, surtout par mauvais temps, quand on devait rester sur le bateau. Plus tard, les femmes ont loué des appartements à Dieppe et la vie est devenue plus agréable.
Puis il achète un petit bateau de 10m, la Marie Chantal. Trois ans plus tard, il l'a vendue et a pris le commandement de la Grandcopaise dont il fut armateur avec Jojo Coquet.
La vie s'est améliorée à bord de la Grandcopaise. Le bateau était plus moderne, mieux equipé, plus confortable. Sur l'Espérance l'equipage couchait encore sur la paille et on cuisinait sur un poêle à charbon dans le poste d'équipage; sur la Grandcopaise, on fait la cuisine en haut sur un réchaud à gaz. Peu de temps aprè:s que Georges et Jojo prennent leur retraite et vendent la Grandcopaise, elle coule en 1985 par temps calme.
Et puis, Georges devient patron d'une autre Grandcopaise, le vieux gréement de l'association Le Torbouai du Bessin, après le décès de son premier patron.
Ces photos de Georges à la barre ont été prises par Claude et Vivian Corbin en 2003.
*Jean-Michel était historien local, auteur des Chroniques Grandcopaises et correspondant de la Renaissance du Bessin. Il a été aussi président de l'association Le Torbouai du Bessin et a participé à la restoration de la Grandcopaise.
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