Un incendie suivi d'une explosion se sont produits à bord d'un chalutier basé à Barfleur, le "Manolie III", avec quatre membres d'équipage à bord jeudi matin.
Le CROSS-Jobourg a immédiatement coordonné les opérations de recherche et de sauvetage. Les moyens nautiques de la société nationale de sauvetage en mer (SNSM) de Saint-Vaast la Hougue (zodiac), de Grandcamp-Maisy (zodiac) et de Barfleur (canot tout temps) ont appareillé pour se rendre sur zone.
Les quatre membres d'équipage ont dû abandonner le "Manolie III" et embarquer dans le pneumatique de secours du chalutier. Ils ont été tous pris en charge, sains et saufs, par un autre chalutier, le "Cap à l'amont" , qui opérait à proximité.
We picked up this AP news story today and we were reminded of the many perils fishermen face everyday and of a similar accident that happened to a trawler from Grandcamp not too long ago:
A fire followed by an explosion occurred Thursday morning aboard a trawler from Barfleur, the "Manolie III", with a crew of four.
CROSS-Jobourg immediately organized search and rescue operations. The rescue teams from Saint-Vaast la Hougue, Grandcamp-Maisy and Barfleur rushed to the scene.
The four crew members had to abandon the "Manolie III" and climb onto the trawler's life boat . They were then taken aboard the "Cap à l'amont", which was fishing nearby.
Ce naufrage nous rappelle la mésaventure d'Eléonor Chardon, patron Grandcopais du Caprice des Mers:
Peu de temps après la Fête de la Mer, en 2000, une nuit, il remontait son chalut avec son matelot. Il était lourd, le chalut, ils avaient dû attraper quelque chose de gros! Le fond du chalut est sorti de l'eau, il a cogné le bateau.
Et puis l'explosion!
Eléonor s'est retrouvé sur le plancher de la cabine, et n'a eu que le temps d'attraper un gilet de sauvetage et de sauter à la mer. Le Caprice des Mers a coulé en quelques minutes. Eléonor et son matelot ont étés vite repêchés.
L'enquête a établi que l'engin etait une tête de torpille allemande, ce qui a permis à Eléonor de toucher l'assurance: En effet, les dégats causés par des engins alliés ne sont pas considérés comme actes de guerre! Depuis, son fils, Pierre, a pris la mer avec L'Hippocampe. Eléonor n'a jamais pu y retourner.
Il nous a raconté son histoire pendant qu'il nettoyait les belles soles toutes fraîches, que son fils avait pêchées la nuit même, et qu'on venait d'acheter à la Halle aux Poissons.
This story echoes the misfortune of Grandcopais Eleonor Chardon, captain and owner of the Caprice des Mers:
While fishing off the Normandy coast one night shortly after the Fete de la Mer in 2000, he and his mate were pulling up their net. It was heavier than usual. They had caught something big! As the bottom of the net surfaced, it hit the side of the boat. Suddenly there was a tremendous explosion. Eleonor was thrown flat on the floor of the cabin. He just had time to grab his life vest and jump into the sea. The Caprice des Mers sank in minutes. Fortunately, the two men were quickly rescued.
The investigation which followed found that the cause of the explosion was a German torpedo from WWII. Because of the finding of a German, that is, enemy, ordnance, Eleonor was able to receive compensation. Had the explosion been found to have been from an Allied weapon, the damage would not been considered an act of war and there would have been no compensation.
His son has taken over with L'Hippocampe. Eleonor has not been able to return to fishing.
Eleonor recounted this story while cleaning a beautiful sole freshly caught during the night by his son and that we had just bought for our dinner.
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